Bleach Dream
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 CHAPITRE 2 • Albarosa

Aller en bas 
AuteurMessage
Être omniscient

Être omniscient


Messages : 199
Date d'inscription : 20/08/2010

CHAPITRE 2 • Albarosa Empty
MessageSujet: CHAPITRE 2 • Albarosa   CHAPITRE 2 • Albarosa Icon_minitimeJeu 5 Mai - 18:23

CHAPITRE 2 • Albarosa
CHAPITRE 2 • Albarosa Img_2021
Rayleigh, Kenshin et Toki-Moki jouent aux cartes. Comme d'habitude, Kenshin perd...

Notre action se situe dans la ville de Giardino, dans les terres du Pays des Dragons ; un an avant le début de notre histoire...

Giardino était située au niveau d'un grand lagon. De grands canaux traversés par des gondoles formaient la majorité des routes empruntables. C'était une ville particulièrement connue pour sa cuisine raffinée et ses promenades romantiques au bord de l'eau. Le clou du voyage étaient les balades en gondoles sous fond d'airs de chants bohémiens. C'était ici que Rayleigh était né.

Dans les petites ruelles, on y trouvaient souvent des hommes et des femmes jouant aux cartes ou encore aux dés comme ce fut le cas aujourd'hui.
Rayleigh : Pour gagner il me faut faire deux 6, hein ?
Ses trois adversaires grinçaient des dents. En effet, depuis le début de la partie, Rayleigh avait eu une incroyable chance ; raflant la mise de tous ses adversaires.
Gambino : Dépêche-toi de lancer les dès ! Dit le plus costaud d'entre eux. Semblant être remonté par tout l'argent qu'il avait perdu.

CHAPITRE 2 • Albarosa Img_2025
Gambino, dit "la brute épaisse"

Mais au lieu de jeter les dés, Rayleigh les conserva dans sa main et se mit à genoux, implorant le ciel.
Rayleigh : Ô, grand seigneur... Je vous en prie, soyez avec moi !
Puis, il se releva et jeta les dés.
Homme : D... DEUX 6 !! S'écria l'un des hommes participant au jeu.
Femme : Ch.. chef... Il a encore gagné ! Dit la dernière personne autour de la table en s'adressant à Gambino.
Rayleigh : Hé hé, à moi la mise !
Rayleigh commença à rassembler les pièces qui étaient sur la table mais, Gambino sorti son sabre et le pointa sur la gorge de Rayleigh.
Gambino : Attends deux secondes... Il se saisit de force des dés de Rayleigh et les jeta sur la table.
Les dés tournoyèrent un bon moment avant de s'arrêter sur : DEUX 6 !
Gambino : J'en étais sûr, les dés sont pipés ! Dit-il en plantant sa lame dans la table.
Rayleigh ramassa, à la hâte, le plus de pièces qu'il pouvait et se retourna en souriant à ses adversaires.
Rayleigh : Ce fût un plaisir !
Il commença à prendre la poudre d'escampette.
Gambino : Il se fait la belle ! Rattrapez-le !!
Ni une ni deux, les deux sbires de Gambino s'exécutèrent. Une course poursuite commença alors dans les rues de Giardino.

Finalement, après plus d'une heure à courir dans tous les sens. Il semblerait que Rayleigh avait réussi à distancer ses opposants. Il reprit son souffle et s'assit par terre, dans le coin d'une rue. Il enleva son chapeau qu'il posa par terre à l'envers. Et, avant toute action, il regarda à sa droite puis, à sa gauche.
Rayleigh : Fiou, je m'en sors bien...
Il se mit alors à faire la manche aux passants en leur tendant son chapeau. Par moment, des gens venaient y déposer quelque pièces, non sans mépris. Son attention fut d'autant plus attiré lorsqu'il vit une main lui tendre une petite bourse.
Rayleigh : Merci monsieur ! Mille mercis !! Dit-il, en attrapant la main du mystérieux donneur.
Mais la main qu'il tenait lui empoigna le bras pour le relever.
Gambino : Hé, tu me reconnais ?! Tu croyais, peut-être, pouvoir arnaquer le grand Gambino ?!
Rayleigh : G.. G.. Gambino !! Je te les aurai rendu, hein ! C'est une promesse !
Gambino se craqua les poings.
Gambino : J'en ai rien à foutre de tes "promesses". Il regarda à droite et à gauche. Tu as de la chance, je déteste tabasser quelqu'un dans une rue passante.
Femme : Il y a une petite rue très peu fréquentée à, à peine, 50 mètres d'ici.
Gambino : Bingo ! Ce sera parfait pour bousiller ce salaud.
Homme : Hé hé, j'aimerai pas être à ta place ! Dit l'homme, en s'adressant à Rayleigh. Le chef fait plus de deux mètres et nettement plus de 100kg de muscles. En plus, il adore particulièrement tabasser les salauds dans ton genre !
Les deux sbires pointèrent leurs pistolets dans le dos de Rayleigh. Il ne restait pas beaucoup d'option ; il fallait les suivre.

Un bruit fracassant retentit dans la petite ruelle, qui ne manqua par d'interroger les passants. Cependant, aucun d'eux n'osèrent s'y aventurer. Les règlements de compte étaient chose courante à Giardino et seul un fou s'en mêlerait.
Dans la ruelle, trois personnes étaient à terre, complètement ko. Seul Rayleigh tenait encore debout, intact.
Gambino : B... bon sang... Mais, qu'est-ce que tu es..? Un Démon..?
Rayleigh s'avança vers Gambino pour lui déposer la petite bourse qu'il lui avait volé.
Rayleigh : Vous avez raison. Je n'ai pas été correct. Cet argent vous revient. Veuillez m'excuser. Il s'inclina en signe de pardon.
Le visage de Gambino était déformé, comme s'il venait de prendre un sacré coup. Plus de la moitié de ses dents étaient cassés et, l'un de ses yeux, trop gonflés, ne s'ouvrait plus.
Gambino : Enfoiré... Tu te la joue grand seigneur, maintenant ?

A ce moment, trois personnes entrèrent dans la ruelle. Gambino écarquilla les yeux en les observant. Ils étaient tout de blanc vêtus, portaient une capuche et des masques. Celui du milieu était un homme de très grande taille, probablement pas loin des deux mètres, et de silhouette fine. Il portait un masque de loup blanc qui cachait la quasi-totalité de son visage et, à sa taille, une grande épée.

CHAPITRE 2 • Albarosa Img_2023
L'homme au masque de loup...

Les deux autres étaient des demi-géants. L'un devait avoisiner les 3m50 et portait un masque avec noté "N°11". Le second demi-géant atteignait les 5 mètres et portait un masque avec noté "N°17". Tous trois s'avançaient silencieusement vers la scène.
Gambino : Des membres de "la Umbra", ça craint !! On se tire !! Hurla-t-il d'un ton complètement terrifié.
Les trois ex-adversaires de Rayleigh voulurent se lever mais, tout d'un coup, une pression écrasante les cloua au sol. Même Rayleigh ressenti cette pression lui appuyer sur les épaules. Il lui était difficile de tenir debout.
Masque de loup : Restez au sol, bande de cloportes.
L'homme au masque de loup arriva à la hauteur de Rayleigh, toujours suivi par ses deux comparses.
Masque de loup : Ai-je bien affaire à Rayleigh Lelione ? Dit-il d'un ton froid et sévère.
Rayleigh fût choqué. Connaitre son prénom était une chose. Mais comment pouvait-il connaître son nom de famille ? Et qu'est-ce que tout cela signifiait ?
Rayleigh : Lui-même. Répondit-il d'un ton sérieux.
L'homme au masque de loup lui jeta une bourse
Masque de loup : Tiens, 250 Novas. Maintenant, débarrasses les rues de Giardino. Les gens comme toi sont de vrais parasites pour cette ville.
Il se retourna pour partir et la pression se dissipa, laissant l'occasion aux trois cloportes, sus-dit, de prendre la fuite.
Rayleigh les regarda partir silencieusement puis s'inclina en guise de remerciement.
Rayleigh : Merci beaucoup ! J'en ferai bon usage !

Revenons-en au présent...

Nos protagonistes continuaient de marcher dans la forêt, en quête d'Albarosa. Cela faisait maintenant trois jours qu'ils en avaient prit la direction. Mais, encore une fois, Rayleigh faisait preuve d'un manque de sens de l'orientation hors-pair ; et ce malgré qu'il suivait sa carte.
Rayleigh : Hm... je suis pourtant sûr que c'est par là...
Toki-Moki : TOKI ! MOKI !
Kenshin : Peut-être aurait-il fallu que tu apprennes à lire une carte...
Rayleigh lui répondit par un sourire niais.
Kenshin : Souris moi encore une fois comme ça et je te découpe le visage... Dit-il en empoignant son sabre.
Soudainement Toki-Moki se mit à accélérer dans une direction.
Rayleigh : Hé, Toki-Moki ! Attends nous !
Rayleigh se mit à courir en sa direction.
Kenshin : Et maintenant on suit ce piaf... Dit-il, en écrasant son visage dans sa main droite.
Il resta comme ça un moment, déconcerté par la situation. Finalement il enleva son visage de sa main et se mit subitement à regarder à droite puis à gauche.
Kenshin : Merde ! Ils sont partis vers où déjà ?
Il regarda de nouveau à droite puis, à gauche.
Kenshin : Ouais, je suis presque sur qu'ils sont partis par là ! Dit-il, en empruntant le chemin de droite.
Il courut un bon moment sur son chemin sans apercevoir personne.
Kenshin : Roh c'est pas vrai... Il marqua la pause. Comme s'il s'apprêtait à faire quelque chose de gênant. T.. TOKI-MOKI ! RAYLEIGH ! VOUS ÊTES OU ?!
Il se répéta à maintes reprises avant d'abandonner, à bout de souffle.
Kenshin : Bon sang... Ils vont finir par me tuer ces deux-là... Dit-il, essoufflé.
Toki-Moki arriva en slalomant à travers les arbres.
Kenshin : Toki-Moki ! Dit-il, d'une voix enthousiaste, avant de se gratter la gorge et de reprendre sa posture habituelle.
Ce devait bien être la première fois que Kenshin se réjouissait de voir la chouette.
Toki-Moki : TOKI ! MOKI ! TOKI ! MOKI ! Piailla-t-il, en montrant une direction.
Kenshin : Oui oui, c'est bon, j'ai compris. Pas besoin de piailler plus fort que d'habitude !
Kenshin suivit Toki-Moki à travers la forêt jusqu'à ce que celui-ci le ramène à Rayleigh.
Kenshin : Tu aurais pu m'attendre ! Cria-t-il à ce dernier.
Mais Rayleigh ne l'écoutait pas, il semblait émerveiller. Avec son doigt, il montra à Kenshin la direction de ce qu'il regardait. Kenshin tourna la tête et ouvrit grand les yeux. A quelques dizaines de mètres d'eux se trouvait la ville d'Albarosa.
Rayleigh : Je vous avais bien dit qu'on y arriverait, hé hé !
Kenshin préféra ne rien répondre.

Quelques minutes plus tard, nos protagonistes foulaient le sol d'Albarosa. Ville connue pour son ambiance musicale et ses festivals de flamenco. Mais aussi pour ses grandes architectures colorées, à son immense pont à trois niveaux destiné au passage d'un aqueduc qui avait été construit dans les temps anciens. Au centre de la ville se trouvaient une immense et majestueuse basilique ainsi que le grand Colliseum ; où l'on pouvait retrouvé de multiples spectacles culturels ainsi que des joutes équestres.

A chacun de ses pas, Rayleigh semblait plus émerveillait qu'au précèdent. Kenshin, bien que plus pudique, se trouvait en admiration devant la splendeur de cette ville. La voilà, l'aventure qu'il avait tant espérait vivre !
Ils passèrent sous une grande arche rose. Dans tous les coins, des musiciens jouaient de la guitare, du violon ou encore, du piano.

Très vite, ils furent alpagué par un petit garçon tout décoiffé.
Petit garçon : Bienvenues, chers touristes ! C'est votre première fois à Albarosa, n'est-ce pas ? Je suis Niño. Je fais des portraits suuuuper réalistes !
Il soulagea Rayleigh de son sac à dos.
Niño : Vous serez mieux comme ça ! Allez, ne bougez pas, je commence.
Les deux jeunes hommes se figèrent et Toki-Moki vint se poser sur l'épaule de Rayleigh. Après une petite dizaine de minutes, Niño leur tendit le dessin. En effet, celui-ci était très réaliste.
Rayleigh : Oh euh... Merci ! Dit-il, en récupérant son sac.
Il commença à fouiller dans celui-ci pour payer le petit garçon.
Niño : Non, non , non ! C'est gratuit ! Dit-il, en faisant de grand gestes des mains.
Rayleigh : Vraiment ?
Le petit garçon acquiesça de la tête.
Niño : Bon séjour parmi nous !

CHAPITRE 2 • Albarosa Img_2027
Niño, âgé de 10 ans

Nos deux jeunes protagonistes reprirent leur route. Toki-Moki volait doucement à leurs côtés et semblait d'humeur jovial.
Toki-Moki : TOKI ! MOKI !
Kenshin : Ben tiens, pour changer...
Kenshin jeta un oeil à Rayleigh qui était à la traîne derrière. Il fouillait dans son sac avec un air contrarié.
Kenshin : Tout va bien, Rayleigh ?
Rayleigh : C'est que j'étais sûr de l'avoir mis là... Il marqua un temps d'arrêt. Minute !
Il repensa à ce petite garçon qui avait priprit son sac ; avant de comprendre.
Rayleigh : La bourse ! Il nous l'a volé ! S'exclama-t-il, en se prenant la tête.
Kenshin : Hein, t'es sûr ?
Rayleigh : Regarde par toi-même, elle n'y est plus !
Kenshin fouilla dans le sac, sans succès.
Kenshin : Merde ! Par où il est parti ? Dit-il, en regardant dans tous les sens.
Rayleigh : Je vais par là ! Toi, par là-bas !
Kenshin : Ok !
Ils partirent chacun dans leur direction à toute vitesse.

Kenshin courait dans les rues d'Albarosa depuis déjà plusieurs minutes, s'arrêtant pour demander aux passants s'il n'avait pas vu le petit garçon. Toki-Moki l'avait suivi.
Kenshin : Pourquoi tu m'as suivi, toi ?!
Toki-Moki : TOKI ! MOKI !
Kenshin : Ok, c'est bon. Tâches de ne pas nous faire plus remarquer.
En effet, Kenshin s'était aperçu que tous les passants le dévisageait. C'était probablement du à son accoutrement, quelques peu marginal.
Au loin, Kenshin aperçu le garçon en vélo tournait dans une rue.
Kenshin : On le tient !
Il parti à toute vitesse en sa direction.

De son côté, Rayleigh avait fait une pause. Il était essoufflé de courir dans tous les sens. C'est alors qu'il perçut un son de guitare, non loin de là où il se trouvait. Il décida de suivre le son. Il se retrouva alors dans une rue où une merveilleuse femme dansait le flamenco, accompagnée de deux guitaristes. Autour d'elle, les gens l'applaudissaient et jeté des pièces.
Homme : C'est vraiment la plus belle femme de tout Albarosa !
Femme : Oh, comme je suis jalouse ! Si seulement je savais danser comme elle...
Rayleigh s'assit sur un banc pour regarder la fin du spectacle.
Finalement, après quelques minutes la danse prit fin. Le public acclama la danseuse avant de s'éparpiller. Rayleigh applaudit lui aussi et siffla même la jeune femme.
Rayleigh : Bravo !! Lui cria-t-il.
La jeune femme lui sourit avant de s'approcher de lui.
Jeune danseuse : Tu n'es pas du coin, je me trompe ?
Rayleigh : Non, en effet. Joli coup d'oeil !
Jeune danseuse : Je suis Viola, enchantée !

CHAPITRE 2 • Albarosa Img_2026
Viola, âgée de 24 ans

Rayleigh : Rayleigh. Tout le plaisir est pour moi ! Dit-il, en ajustant son chapeau.
La jeune femme rit en se cachant la bouche.
Viola : Je tiens une petite taverne, juste dans cette rue. Et si on allait boire un verre ?
Rayleigh afficha un grand sourire.
Rayleigh : De mieux en mieux !

Kenshin était toujours à la poursuite de Niño. Il courait derrière son vélo en l'appelant.
Kenshin : Hé, gamin ! Ralentis !
Le petit garçon jeta un coup d'oeil en arrière et écarquilla les yeux en reconnaissant Kenshin. Il se mit à accélérer pour le distancer.
Kenshin : Sale mioche !!
Toki-Moki accéléra à son tour pour rattraper le garçon. Arrivait à sa hauteur il s'écria :
Toki-Moki : TOKI ! MOKI !
Niño : Qu'est-ce que tu veux toi ? Fous le camp ! Dit-il, en faisant des mouvements de bras pour éloigner la chouette.
Alors, Toki-Moki se mit à lui picorer le visage. Ce qui obligea le garçon à freiner.
Niño : Aïe ! Aïe !
Kenshin le rattrapa à son tour et l'attrapa par l'oreille, le faisant descendre du vélo.
Kenshin : Te voilà enfin. Bien joué, Toki-Moki !
Toki-Moki : TOKI ! MOKI ! Répondit-il, avec le sourire.
Niño : Lâche-moi ! Tu me fais mal !
Kenshin : Oh, non ça ne risque pas. Tu as quelque chose qui m'appartient.
Il fouilla dans les poches du garçon et y trouva la bourse.
Kenshin : Sale voleur !
Niño fronça les sourcils et lui tira la langue en lui postillonnant dessus.
Kenshin : Je déteste les mioches...
Il leva la tête et tapissa la ville du regard. Se demandant où pouvait bien être Rayleigh.

Ce dernier était en train de boire un coup avec Viola. Il en était déjà à sa troisième choppe de bière. Il rigolait comme un forcené. C'est là que Kenshin le retrouva. Il entra dans la taverne en traînant le petit garçon par l'oreille, suivi de près par Toki-Moki.
Kenshin : Ah, te voilà ! Tu sais le nombre passants auxquels j'ai du demander où t'étais ?!
Rayleigh : Aaaaah Viola, je te présente Kenshin ! Mon partenaire ! Et la petite chouette qui le suit est... hic... Toki-Moki !
Viola était appuyé de l'autre côté du comptoir. Elle souriait chaleureusement tout en fumant une cigarette.
Viola : Enchantée.
Kenshin observa silencieusement la scène. Son sourcil droit sautillait tout seul, traduisant son agacement.
Kenshin : T'es sérieux, Rayleigh ? Je cours après ce gamin dans tous les coins de la ville pendant que toi tu te bourres la gueule ?!
Rayleigh répondit avec son sourire niais habituel. Viola sorti de derrière son comptoir pour s'approcher de Kenshin. Alors, elle se baissa pour se mettre à hauteur du petit voleur.
Viola : Niño ! Qu'est-ce que tu as encore fait ?!
Niño : C'est pas moi, je l'jure !
Viola : Ne me mens pas ! Tu les a volés, c'est ça ?!
Kenshin lâcha progressivement le gamin. Ce dernier croisa les bras et fit la mou.
Niño : Ils n'avaient qu'à faire plus attention à leur argent.
Viola : Niño !! Combien de fois devrai-je te le dire ?!
Niño : Je m'en fous, je fais ce que je veux ! T'es pas ma mère !!
Il s'en alla furieux. Viola se redressa et ferma les yeux, consternée.
Viola : Alala, les enfants...
Rayleigh : Tu le connais, Viola ?
Viola : Oui... Elle marqua l'arrêt pour s'adresser à Kenshin. Mais, viens t'asseoir avec nous. Je vous paie une tournée gratuite pour m'excuser !
Kenshin vint s'asseoir à côté de Rayleigh qui lui souriait.
Rayleigh : Charmante, n'est-ce pas ? Lui chuchota-t-il.
Kenshin : Pf. Répondit-il, les bras croisés.
Viola : Qu'est-ce que je te sers, Kenshin ? Dit-elle, en fouillant son bar.
Kenshin : Du saké, s'il-vous-plait.
Viola : Commençons par nous tutoyer. Elle lui fit un clin d'oeil.
Les yeux de Rayleigh se changèrent en coeurs. Il tapota le bras de Kenshin avec son coude.
Rayleigh : Hé, t'as vu ? T'as une touche !
Kenshin : La ferme.

Viola servit le saké dans un verre et déposa une petite coupelle d'eau sur le comptoir pour Toki-Moki. Ce dernier ne manqua pas de la remercier avec sa réplique habituelle.
Toki-Moki : TOKI ! MOKI !
Viola : Hé hé, elle est mignonne cette chouette !
Rayleigh finit sa troisième pinte d'un cul sec et reprit son sérieux.
Rayleigh : Dis-moi, Viola, ce garçon d'où le connais-tu ?
Viola baissa la tête.
Viola : C'est un gamin des rues. Ses parents sont morts il y a plusieurs années, d'une maladie foudroyante. Ce sont les gens du coin qui l'ont surnommé "Niño" car, par ici, cela veut dire "Gamin". Le pauvre a toujours du se débrouiller seul... Alors il vit de petits larcins. J'essaie de m'en occuper comme je peux mais, il ne m'écoute jamais...
Rayleigh fouilla dans son sac pour en sortir le dessin que Niño avait fait.
Rayleigh : En tout cas, il a un vrai talent pour le dessin. Il devrait songer à s'y mettre !
Il le montra à Viola qui fût étonnée.
Viola : Woah, c'est vraiment lui qui a fait ça ?!
Rayleigh acquiesça de la tête avant de ranger le dessin dans son sac.
Rayleigh : Au fait, Kenshin et moi n'avons nul part où dormir. A vrai dire, nous sommes fauchés... Est-ce que tu crois que...
Viola : Voilà qui tombe bien ! J'ai justement besoin de bras pour la saison ! Vous pourriez travailler ici, au "Gentle Coffee", pour le mois ?
Rayleigh : Tu entends ça, Kenshin ? C'est l'occas' en or !
Kenshin : Eh bien je... Il baissa la tête en soupirant. Bon, c'est d'accord...
Rayleigh : Alors c'est décidé, tu as deux nouveaux salariés, Viola ! Dit-il, tout content.

Plus tard, dans la nuit, un homme courait à toute vitesse dans une ruelle sombre d'Albarosa. Il était totalement terrifié et ne cessait de regarder derrière lui. Il finit par s'arrêter, exténué.
Homme : J.. j'ai du les semer...
Un rire diabolique raisonna dans toute la ruelle. Rire qui glaça le sang de l'homme. Ce dernier leva la tête pour voir plusieurs hommes mystérieux marcher vers lui. Il voulu faire demi-tour mais remarqua qu'il était encerclé.
Homme : J.. je vous en prie... Laissez-moi !!
Un mystérieux demi-géant, semblant être à la tête du groupe, s'approcha et attrapa le malheureux par la jambe pour le traîner.
Homme : Noooon, je vous en supplie !! Je ne dirai rien !!
Le mystérieux demi-géant, grimpa la façade d'une maison avec une étonnante agilité. Il passa une corde autour du cou de sa victime et l'accrocha aux barreaux d'une fenêtre. Le bourreaux prit un marqueur avec lequel il écrivit sur le front du pauvre homme avant de redescendre regarder la scène. L'homme, pendu, se débattait dans tous les sens, tentant de parler.
Homme : J.. j.. j...
La scène dura plusieurs minutes. Puis, l'homme cessa de se débattre et son corps se raidit. Alors, le demi-géant plaça son doigt sur sa bouche et tous les autres hommes l'imitèrent. Ensemble, ils murmurèrent un "chhhhht"...
Sur le front de la victime, était écrit "Silencio"...

Que se trame-t-il à Albarosa..?

TO BE CONTINUED
Revenir en haut Aller en bas
 
CHAPITRE 2 • Albarosa
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Chapitre 1
» CHAPITRE 3 • Les Joutes équestres
» CHAPITRE 1 • L'homme au sabre

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Bleach Dream :: Tales of Promised Land - Legend :: Lectures-
Sauter vers: